Polluée, anarchique, dangereuse... Beaucoup de qualificatifs nous furent contés avant notre avant notre atterrissage contrôlé dans les tentacules de
Laura, amoureuse de
Un étonnement à chaque coin de rue... Comme Paris recèle des quartiers apparentés à de petits villages,
De 14. 6 oct - 13 oct |
Les marchés nous offrent ce que le pays a de plus authentiques et c'est bien évidement ce que nous recherchons dans notre entreprise. Nous repartons toujours rassasiés de ces endroits où la gastronomie n'est certainement pas des plus fines mais que nos papilles et même tous nos sens cherchent à s'accaparer... des saltenas (chaussons de pomme de terre et de viande agrémentés de crudités et de sauces), au « pollo piquante » accompagnés de « fideos », riz ou pommes de terre, en passant par les « choripan » (sandwichs de crudités et chorizo chaud) sans oublier les extraordinaires jus de fruits frais servis généreusement pour quelques centimes, combinaisons de vitamines que nous ingurgitons goulûment en y mouillant un moelleux « queque » fait maison! Tout un programme!
Nous n'oublions pas de nourrir également notre esprit et
Le folklore ne manque pas non plus à ce pays fêtant leurs Saints en abreuvant leur esprit de musique et d'alcool non modéré... Nous assisterons à la parade haute en couleurs de la « Virgen Carmen »...
De 13. 1 oct - 6 oct
De 13. 1 oct - 6 oct
De 13. 1 oct - 6 oct
Depuis Cusco au Pérou, les rencontres avec les cyclo-touristes ne manquent pas. Ils ont tous un « je ne sais quoi » qui les singularise et qui les rend tout à fait exceptionnels! Ceux-ci ont trouvé le moyen de se donner des ailes! Olivier, ingénieur dans une vie antérieure, est parti à bicyclette pour 4 ans (au moins!) pour vivre la vraie vie (selon lui) accompagné de son fidèle parapente, lui permettant à son grès de survoler les paysages qu'il désire! Nadège, équipière du même acabit, l'a rejoint dans cette belle aventure pour quelques mois, se demandant déjà quand pourra elle suivre à nouveau les pas de son ami. D'autres tout simplement, mais finalement tout aussi incroyable à mes yeux sont partis depuis 4 mois maintenant et ceci pour une période indéterminée en famille à vélo avec un bébé âgé de maintenant 6 mois! Comme quoi, beaucoup de préjugés et de questionnements peuvent nous ralentir dans la vie... d'autres n'y songent pas ou si peu... et avancent! Même si la vérité n'est pas toujours là, le voyage et les rencontres vous mènent à la réflexion...
Gringos nous sommes, gringos nous resterons! Malgré tout ce que nous pouvons vivre d'intense, nous restons pour le moment sur notre fin concernant le contact avec la population... Les rencontres un peu approfondies avec les locaux peuvent malheureusement se compter sur les doigts de la main, et même si certains ont eu des rencontres heureuses, nous ne sommes pas les seuls à penser cela... Et non ne soyez pas médisants, ce n'est pas notre niveau linguistique à l'origine de cet écueil!
1, 2, 3 partez!! Stop faux départ! Nous descendrons vers les beaux quartiers de
Poussés par le désir ardent de rejoindre l'une des étapes les plus rêvées et les plus attendues de notre périple, nous filons et accumulons les kilomètres à vive allure sur des routes rectilignes à paysages sans saveurs. Notre arrivée sur Oruro, ville agréable et animée après tant de monotonie, se fera à la force du mollet et des cuisses combattant un vent à contre sens qui ne nous lâchera pas pendant plus de 5 jours...
Décidément quand la chance ne nous sourit pas, c'est pour quelque temps...! Une nouvelle série de crevaisons s'acharnera sur les 2 roues de notre pauvre Tancar, qui sans rien demander se retrouvera les pattes en l'air à de nombreuses reprises sur le bas côté de la route... c'est d'ailleurs lors d'une de ces parties de jambes en l'air que le casque de Félix achèvera sa route avec nous.... oui, malgré les 11kms aller/retour pour tenter de le récupérer, nous repartirons bredouille se demandant quel énergumène a bien pu s'accaparer d'un tel objet, vu la pratique quasi inexistante du 2 roues sans moteur dans ces contrées...
Nous le savions et l'attendions avec quelque peu d'appréhension, la piste refit son apparition et ce jusqu'à Uyuni fin de notre périple sur Tancar en Bolivie... Même si nous avions réchappés à quelques kilomètres de piste au Pérou, nous connaissions tout de même les sensations en tout genre que cela peut procurer... Le dénivelé quasi continu du Pérou en moins, nous découvrirons en Bolivie, la palette bien diversifiée des différents types de couches pouvant recouvrir une piste « praticable »... tout est dans la définition du mot praticable! Tancar roule définitivement moins des mécaniques sur ce type de revêtement... quoiqu'il s'en soit bien sorti finalement!
De 14. 6 oct - 13 oct |
De 14. 6 oct - 13 oct |
Avec le recul, nous avons le sentiment d'avoir vaincu nos démons en atteignant le mythique salar par nos propres moyens! Et même si nous nous sentons plus pousser des ailes sur le bitume (Tancar est vraiment l'as de l'asphalte!), l'aventure qu'a été de traverser véritablement seuls (nous ne croiserons quasiment pas âmes qui vivent mis à par quelques « plantations » de lamas, alpagas, vigognes et autre animal à poil) ces paysages féeriques à l'apparence lunaire sur des chemins sans véritable trace, caillouteux, poussiéreux et sablonneux,... restera un souvenir et une fierté sans commune mesure!
De 14. 6 oct - 13 oct |
Nous touchons au but, le salar pointe son museau blanc... Nous sommes tel des enfants au matin de Noël, découvrant les cadeaux au pied du sapin... Il est là, celui dont nous avons tant parlé, tant entendu parlé...Va-t-il être, encore une fois comme toute chose tant convoitée, à la hauteur de nos attentes?
De 14. 6 oct - 13 oct |
Il se dévoile enfin sous nos yeux, éblouissant par son manteau immaculé... Nous empruntons au départ de Jirira la voie tracée vers l'immensité du salar... Comme une image de bout du monde, elle s'arrête là... à nous de faire notre trace et d'avancer sur cette autoroute de sel. Un bonheur incommensurable vient à nous, nous avons peine à réaliser où nous nous trouvons...Je reste béate devant tant de beauté, de pureté et de plénitude... Le crépitement du sel sous nos roues et l'étendue blancheur rappellent à nos mémoires ces sensations hivernales que nous procurent nos chères montagnes... A l'image de l'horizon sur l'océan, nous devinons l'arrondi de notre belle bleue tracé sur son habit « neigeux »... Heureux, tout simplement, nous sommes d'avoir pris notre destin en main afin de connaître ces merveilles que nous offre le monde...
Félix reprendra la plume pour vous conter nos aventures à la découverte d'une autre partie de
Stéphanie d'Uyuni, le 13 octobre 2009
compatissons et admirons une fois de plus votre énérgie!Faut il vous envoyer une fermeture éclaire?Joyeux anniversaire malgré tout. Gros bisous de vos grands parents
Je sais pas si vous avez lu le message sur le blog des vélomondes, maisca vaux le détour!
Coucou à vous deux. Beaux comme des camions. Profitez-en bien ici c'est cracra. Pit
Pour patienter un peu : des news de l'episode sud lipez ici : http://velomonde.fr/2009/11/03/la-bolivie-cest-mal-fini-%e2%80%93-largentine-nous-tend-les-bras/
Vos lecteurs vous attendent, à quand la suite du feuilleton. Grosses bises
ui c'est vrai ça, ça commence à faire long l'attente là ;o)))))
Nous avons hâte d'avoir la suite de votre périple....Grâce à vous nous voyageons de notre fauteuil ,c'est pas aussi bien que d'être sur le terrain ,mais c'est sûrement moins fatigant!!(on se persuade comme on peut!) Bravo pour vos récits et vos photos qui font envies à plus d'un..........VEINARDS! Mille baisers de la famille Labarre et continuez à faire de belles rencontres.
Vos lecteurs assidus s'impatientent de connaitre votre vie à ce jour argentine.Por favor,n'oubliez pas de mettre votre immense talent d'écrivain au service de vos fidèles qui en profitent pour vous envoyer muchos besos. Hasta luego!
Coucou, vos photos sont magnifiques. La bise de Koudougou. Vous avez un téléphone? A bientôt Ade
salut les cousins, les photos et les récits sont magnifiques, vous nous faites voyager à distances, c'est chouette continuez et surtout régalez vous
La poésie de vos textes est à la hauteur de votre culot, votre audace et votre courage. Il est donc bien possible de ressentir les saveurs et l'étendue de ce monde à travers des mots, les votres.
Ciao les amoureux, Comme il est bon de vous lire... Bien sur vous me manquez terriblement mais je suis super heureuse de suivre vos belles peregrinations latines. Je vous adore ! Bonne route ! Vot'grelin PS : je vous envoie un petit mail asap
Steph, je suis impressionnée par tes talents d'écriture. Je ne te connaissais pas ce talent. Je pense qu'à votre retour, vous pouvez éditer vos écrits car ils sont passionnants, ils sont encore plus parlant que les images...Quel plaisir de vous lire et quel bonheur de vous savoir vivre cette expérience! Je t'embrasse de toute mon amitié.(j'espère que tu as eu mon mail) Bises à Félix. Sabine
Desfois quand je vous lis, je vous jure, j'ai des frissons :-)
Hé oui c'est moi! Alors ça y est! vous y êtes!...cette fameuse étendue blanchâtre qui avait fait l'objet de plusieurs de nos conversations lors de nos quelques pauses déjeuner avant ton départ ;-)Ca doit être magnifique! Par ailleurs, je tenais à te remercier pour ta carte c'est trés gentil. Bonne continuation et surtout bonne route!Profitez bien!
Nous attendons de voir les photos depuis La Paz:la beauté du Salar,Stéphanie et Félix "en croute",puis Félix en mécano,enfin Félix sans casque... Bonne route au Lipez avec vos amis!et grosses bises.