France - Royan - Biarritz - 8 Juillet au 27 Juillet 2009
Certains d'entre vous s'impatientent de voir la cadence de nos écrits se ralentir peu à peu et nous rappellent à l'ordre... Nous ne vous avons pas oublié!!
Mon acolyte et moi même, sommes toujours en vie... Mais c'est bien ce que l'on dit, non?! Pas de nouvelles, bonne nouvelle!
Comment vous dire...? Ces 3 dernières semaines ont été intenses côté sensations, dîners et apéros entre amis et famille... mais pas vraiment coté « pédalage »! Les paysages et kilomètres n'ont pas défilé sous nos yeux, comme à leur habitude...
Notre départ Niortais a été accompagné par les encouragements des lecteurs du « Courrier de l'Ouest » des Deux Sèvres. Notre notoriété dans le coin n'a pas eu d'égal! Avec tout cela, nous étions fin prêts pour « Le Grand Saut »...! Mais de quoi parle-t-elle, me direz-vous!!?
Royan nous a ouvert ses cieux! Quel régal! Un moment grandiose, un peu fou peut-être (mais nous ne vivons rien vraiment sans folie aucune!) où adrénaline se mêle avec plénitude... jusqu'à l'atterrissage où mon estomac m'a encore prouvé que je ne supporte décidément pas de quitter ce satané plancher des vaches!!!
Mais sans hésiter, je dirai que le saut en parachute est vraiment une des expériences à tenter au moins une fois dans sa vie. La seule condition restrictive pourrait être que se jeter dans le vide à plus de 4000m d'altitude sans parachute pendant 50s soit un problème pour vous...! Il est vrai que, quand on y regarde de plus près, c'est complètement contre nature! Un grand merci à ceux qui nous ont permis de vivre cela tous les deux!
Par la route vallonnée et verdoyante des Châteaux, nous rejoignons la région de Bordeaux pour une grande halte « familio-amicale » entre Talence, Pessac et le Cap Ferret...
Cette pause nous a permis d'affiner un peu notre fidèle monture et notre matériel avec l'aide de chacun!
Mon dos et mon postérieur se joignent à moi pour vous remercier, les amis, d'avoir sacrifié votre matelas de gym afin de me confectionner un coussin d'appoint pour mon fauteuil qui est même « quasi » étanche et imperméable grâce aux talents de couturière maternels! Oui malgré les apparences, mon assise n'est pas si confortable que l'on aurait pu l'imaginer. Maintenant c'est vraiment royal... même pour Félix lors de ses siestes...
Le bassin d'Arcachon n'a plus de secrets pour nous grâce à la « Bette marseillaise » de Thierry et le bateau à moteur de Charles. Le Port de la Vigne non plus grâce à « tante Sophie » qui nous a chouchouté jusqu'au retour d'un temps plus calme. Le bassin aquitain avait un air normand ces derniers jours...
Le « Ferret » nous a fait son dernier clin d'oeil en nous faisant payer le prix de 2 vélos la traversée jusqu'à Arcachon pour notre ami Tancar!!
Nous voici partis pour la côte landaise à qui nous pourrions décerner la palme d'or de la piste cyclable!! Elles sont véritablement dignes de leur nom, séparées des routes principales et bordées de landes et de pins même si, d'avis commun, nous préférons tout de même les routes qui nous offrent moins d'obstacles et plus de « roulant »... On commence à prendre nous petites habitudes!
Sur notre route, avant le passage de la frontière espagnole, nous avons retrouvé nos chers « poteaux » qui nous on fait le plus grand plaisir de nous retrouver vers Messanges et Capbreton (où j'ai pour ma part de nombreux souvenirs de vacances!).
Notre dernière halte en France, s'est faite sur le B.A.B où nous avons profité d'une ultime « louchée » d'affection de la part de tous nos amis basques: des Biarrots aux Bayonnais, en passant par les Angloys, les Tourangeaux et les Mexicains!!
Un GRAND MERCI à vous tous!
Nous nous échappons avant les fêtes de Bayonne afin d'être en jambes pour la traversée des Pyrénées que Félix s'empressera de vous raconter dans les jours qui viennent.. enfin quand nous aurons à nouveau une connexion internet!!!
By Stéphanie
France - Montlouis - Royan - 27 Juin au 7 Juillet 2009
Quelques semaines avant le départ, je m’imaginais, le soir au bivouac, après une longue journée de pédale, sortir mon cahier, relater ma journée et les pensées du moment ; je ferais alors une petite pause pour mâchouiller mon crayon de bois tout en contemplant la danse des nuages au crépuscule…
Ecrire est beaucoup moins instinctif que je n’aurais pu le croire ! Ce qui dans l’imaginaire représentait un magnifique tableau se traduit dans la vie réelle par un effort, certes satisfaisant, mais demandant néamoins une motivation certaine!
Notre dernière pause Niortaise nous aura par exemple fourni de nombreux prétextes pour ne pas prendre le stylo! Cela dit, d’autres (dont les lignes coulent sans doute plus vite que pour nous) s’en sont chargés. A peine prenions nous nos marques sur la place principale de la ville, qu’un homme, Dari, portant nonchalamment la veste de reporter, s’intéresse vivement à notre monture puis à notre projet. A ce stade ce n’est plus le premier ! Néanmoins, il nous dévoile rapidement sa fonction de photographe indépendant pour la presse locale. Une tournée de café plus tard, nous convenons de nous revoir dans le week-end pour approfondir l’échange. C’est ainsi que le lundi 7 juillet, nous trônions en première page du « Courrier de l’ouest ».(cf article précédant)
Ce week-end fût aussi et surtout l’occasion (ou le prétexte) de profiter de mon frère et de ma future belle-sœur. A leur manière, ils sont sponsors officiels pour les 2 ans à venir en gardant tous nos meubles d’une, pas si lointaine, vie parisienne. Le phalanstère Niortais (Anna, Tim, PH, Claire, Samuel, Gaspar …) a encore une fois fait preuve de la plus grande des hospitalités en toute simplicité !
Une nouvelle fois, nous avons fait des infidélités à notre cher Tancar, Timshell, beau voilier de je ne sais combien de pieds, nous a accueilli pour 36 heures dans le port de la Rochelle (Un grand merci à Christian…). Une petite sortie en mer nous a rassuré quant à notre choix de moyen de locomotion pour les 2 ans à venir. Pour résumé, disons que ce bref aller retour vers l’Ile d’Aix n’a pas été une partie de plaisir pour ma chère Stéphanie.
Certains s’interrogent peut être sur notre quotidien et notamment sur certains aspects très pratiques de celui-ci. Je vous propose d’aborder dans nos prochains articles quelques thèmes qui nous semblent suffisamment représentatifs ce que l’on peut vivre et ressentir au jour le jour ; ainsi nous aurons l’occasion de traiter:
- L’arrivée au bivouac : du choix de l’emplacement de la tente au montage des différents éléments, les clés de l’efficacité pour les cyclos en tandem ! En bonus : Comment réparer un matelas autogonflant de nuit ?
- Une journée de tours de pédales : s’ennuie t-on sur un vélo ? en passant 24/24 ensembles, qu’avons-nous encore à nous raconter en fin de journée ! ?
- Les recettes du cyclo-campeurs : du choix de la poêle à celui des matières premières, comment faire de son panier le moins lourd possible tout en étant le plus calorique ! Cet été: osez l'assortiment paté de foie / celeri rémoulade dans vos sandwichs !
- Les rencontres au quotidien : se lasse t-on du capital sympathie de Tancar ? Comment rester courtois et sympathique en toute situation ? (même quand on règle un dérailleur au soleil et que celui si fait des siennes !)
- Le best-off des répliques autour du Pino
(Liste non exhaustive !)
Pour aujourd’hui, je me concentrerai sur un aspect qui m’a particulièrement marqué depuis notre départ : les bruits la nuit sous la tente. Ce n’est pourtant pas une nouveauté pour Stéphanie comme pour moi, mais les nuits parisiennes ces dernières années ont sans doute effacé de nos mémoires la richesse sonore des nuits rurales.
Nous nous endormons régulièrement sur un fond de joute vocale opposant crapaud et autres reptiles aquatiques ; les poules d’eau ,elles, se distinguent aisément par un battement d’ailes caractéristique qui vient perturber le silence qui parfois s’établit. Près de Tour, c’est sans doute un sanglier qui nous fait tendre d’oreille et nous maintiendra éveillés pendant de longues minutes. Parfois, lassés de cet environnement sonore, nous plaquons nos écouteurs sur les oreilles. Près de Niort, nous étions ainsi sur le point de rejoindre Morphée sur un fond de Diana Krall, lorsqu’un ronronnement se fait entendre, je m’éveille, retire les oreillettes de Stéphanie pour m’assurer que je ne suis pas victime d’hallucination. Il est plus de 23h, deux faisceaux lumineux viennent éclairer l’abside de la tente. La couleur jaune des spots nous renseigne déjà sur l’age certain du véhicule. Personne ne vient, 3 minutes passent, je me décide, enfile un pantalon. Un homme sans doute plus de 80 ans accroché au volant de sa 4L, accompagné de sa chère et tendre (pour le défendre, on ne sait jamais…) me lance en chevrotant : « Ne bougez pas, surtout restez içi je m’assurai juste que vous n’étiez pas des braconniers ! Bonne Nuit !». L’échange s’arrête là ; le vieillard enclenche la marche arrière et traverse le champ fraîchement coupé en faisant danser son bolide sur les mottes de terre. Voilà près de 3 semaines que nous trouvons tous les jours un terrain, une forêt où planter la tente, comme quoi le camping qualifié de « sauvage » en France est beaucoup moins impressionnant que le paysage sonore qui l’accompagne.
Notre étape entre Tour et Niort nous a également offert l’opportunité de découvrir quelques richesses de l’histoire française, ainsi nous visitions par exemple l’abbaye de Fontevraud abritant les dépouilles d’Henri II, Richard Cœur de Lion ou Alienor d’Aquitaine.
Nos journées de tours de pédales nous permettent maintenant de parcourir aisément plus de 80 km/ jour. Le physique suit dans l’ensemble, on notera quelques douleurs aux genoux pour Stéphanie comme pour moi en fin de journée. Le port de la genouillère semble efficace à ce stade.
Coté mécanique pas de gros souci à ce jour. J’ai profité de l’étape Niortaise pour changer le petit plateau de pédalier (22 dents contre 28 pour les connaisseurs), on grimperait aux murs ! A nous le relief espagnol et bientôt les Andes…
Notre pneu arrière est légèrement capricieux, 2 chambres à air de piètre qualité ont éclaté sous la pression, un pneu Schwalbe Suprême s’est déchiré sur un flan, et hier encore le boyau se pinçait contre le fond de jante nécessitant la pause de rustines. Bref, de menues réparations qui viennent nous offrir des pauses forcées au cœur de nos journées de pédale.
Voilà pour ces 10 derniers jours, un récit certes peu chronologique mais qui vous donnera, je l’espère, une vague impression de l’ambiance du moment.
Vous remarquerez, l’ajout d’une nouvelle rubrique dans « Carnet de route » : « France, le quotidien » , nous y mettrons de manière plus fréquente des nouvelles succinctes sur le quotidien (où sommes nous, combien de kilomètres avons-nous parcouru, faits marquants de la journée...). Nous maintiendrons bien entendu les mises en ligne d’articles sans doute moins informatifs dans la rubrique « France, les articles ».
A très bientôt sans doute de Bordeaux qui nous offrira (encore) une pause avant de rejoindre le Pays Basque.
Félix, de Royan le 7 Juillet 2009
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| Rencontre entre Tancar et un tricyle couché Hase, le Kettelwiesel |
Vous attendiez sans doute, des nouvelles de Félix et Stéphanie ce Week-end...
Harcelés par la presse à sensation, ils n'ont pas eu le temps de consacrer la moindre minute à leur journal de bord... Pour vous faire patienter, voici la presse locale du jour.
C'est aujourd'hui à mon tour de prendre la plume pour vous compter nos aventures....
Mais avant toute chose... Pour vraiment tout vous dire, nous vous avons menti depuis le début.... Nous ne sommes pas partis seuls dans notre périple autour du monde! Nous avons, en effet, 3 compagnons de route qui nous suivent au pas. J'ai tout d'abord l'honneur de vous présenter « Tancarville » ou de son petit nom « Tancar » un petit spécimen à antennes et poil ras. Notre fidèle monture que nous voulions personnifier tant ses caprices et son aptitude à nous rendre heureux le rend « humain », nous est également très utile au quotidien de par ses multiples antennes levées vers le ciel... observez par vous même:
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| Campement avec notre Tancar |
Mais qui peuvent bien être les 2 autres...?
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Hommage à vous les amies... Mr et Mme X
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Pour la petite histoire, lors d'une fameuse soirée entourée de mes amies avant notre mariage, j'ai reçu en présent nos "caricatures": Mr et Mme X, qui désormais sont partis eux aussi autour du monde... Merci les filles de nous voir comme cela!!!
Voilà maintenant presque 15 jours que nous sommes sur les routes à profiter de notre chère belle France. Notre halte à Caen a marqué le retour à la « civilisation » grâce à notre Adeline internationale qui possède (les clés) de différentes résidences « dans le monde ». Grâce à elle nous avons pu reposer nos muscles des cuisses pour faire travailler ceux du coude... et débuter notre tournée touristique par la ville aux cents clochers, berceau d'Alexandre le Conquérant. Nous retiendrons enfin le dicton climatique Normand « Ptere bin qu'oui ptetre bin que non » qui exprime les variations de celui-ci!
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| Avec Grelin à Caen... |
Après cette pause entre amis, la reprise fût difficile quand nous avons chevauché à nouveau notre monture car la Suisse Normande nous attendait de pied ferme avec ses longues montées et descentes à record de vitesse...(72km/h au compteur!). Les collines du Perch nous ont également offert de magnifiques points de vue dignes des plus belles cartes postales...
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| La réalité est encore plus impressionnante...!! |
L'arrivée dans le pays Tourangeau a réjouit nos gambettes par la régularité de ses dénivelés mais notre ennemi le vent a commencé à nous montrer une bribe de ce qui nous attend sur les plateaux andins...!!! Le moral doit être au beau fixe quand on doit pédaler aussi dur sur un faux plat descendant qu'en montée!! Les routes de la Loire sont maintenant parsemées de ses fameux châteaux dont les visites ont commencé par le château d'Amboise et le Clos Lucé.
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| Chateau d'Amboise |
Ce dernier fut l'ultime demeure de Léornard de Vinci qui comme vous le savez était un précurseur dans tous les domaines... Nous retiendrons parmi tant d'autres ses inventions et tirades philosophiques qui nous touchent aujourd'hui tout particulièrement... étonnant!
« Qui te pousse, ô homme à abandonner ton logis de la ville, à laisser tes parents et tes amis, à te rendre en des lieux champêtres, par monts et par vaux sinon la beauté naturelle du monde dont on y réfléchit, tu ne jouis que par la vue. »
Léonard de Vinci
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| L'ancêtre du vélo |
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| Boite de vitesse |
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| Compteur kilométrique |
Pour la deuxième fois depuis notre départ nous avons pu tester l'étanchéité de notre matériel lors d'un bref mais abondant épisode orageux... Je ne sais si le principe du Goretex est vraiment celui là mais l'eau ne ressort pas des chaussures une fois entrée!!! hum hum!!
Depuis quelques jours maintenant nous sommes choyés par les plus charmants des Tourangeaux, Martine et Guenael qui devraient vraiment penser ouvrir une maison d'hôtes tellement leur accueil est parfait!! Quel bonheur de passer ces quelques jours entourés de nos amis parisiens expatriés pour un long week end (sportif) mais surtout pantagruélique... Merci Perrine!!!! Je crois que nous avons dignement fêté tes 30 ans...
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| Partis pour une journée "sportive" |
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| Après les jambes... on muscle un peu les bras! |
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| Perrine, la Saxy Girl |
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| Soirée entre amis |
By Stéphanie, le 28 juin 2009
A suivre....
FRANCE - Paris - Caen - 14 au 17 Juin 2009
Alors, voilà nous y sommes, le premier article post départ des globetandemistes ! En guise d'introduction sachez tout d'abord que nous avons longuement hésité sur la manière de vous tenir au courant de notre avancée, nos réflexions sont d'ailleurs encore en cours, devons nous privilégier les écrits , les vidéos, les photos ? Allons nous écrire à quatre mains et signer systématiquement « les globetandemistes » ou au contraire chacun de nous doit il se mouiller un peu plus et utiliser le pronom personnel « je » ?
Nous avons déjà statué sur cette dernière question! Nous passons 24h par jour ensemble, nous avons donc fait le choix d'écrire les articles tour à tour pour vous faire profiter, nous l'espérons, de deux types de récits sans doute différents, un peu à notre image... (Alors à votre avis, qui a écrit ces lignes ? Félix, Stéphanie ? La réponse en bas de page ...)
Voilà donc plus de 4 jours que nous parcourons l'ouest parisien en direction de la Normandie. Saviez vous qu'il y maintenant beaucoup plus de Mcdo que de Cyber café en France ? Vous l'aurez compris, je suis à une terrasse du macdo de Deauville, je ne vous conterai pas encore les charmes de cette ville balnéaire, le Mcdo est sagement tenu à l'écart du centre ville dans une splendide zone industrio-hôtelière !
Mais comment en sommes nous arrivés là ? - Vous remarquerez l'aspect dramatique de la formulation! J'ai en effet pu constater que le lecteur apprécie tout particulièrement les scènes difficiles que traversent l'acteur (les acteurs). C'est un art pour l'écrivain voyageur que de tenir ses lecteurs en haleine quand tout va bien ! - Et bien, vous serez déçus pour ces premiers jours, point de montée d'adrénaline devant votre petit écran ! Depuis 4 jours tout tourne comme une horloge, nous prenons notre rythme et apprenons avec humilité ce nouveau métier de tandémiste autour du globe ...(très pompeux comme formulation d'ailleurs !)
Nous avons quitté Paris en fanfare grâce à bon nombre d'entre vous, vos messages d'encouragement nous ont gonflés à plus de 5 bars, nous donnant des ailes pour les premiers kilomètres.
Je vous invite à parcourir le site de Marc pour plus de récit, photos et videos de la journée du 14 juin : http://www.pinohase.fr/index.php
Après 60 kilomètres nous atteignons l'abbaye de vaux le Cernay (au nord de Rambouillet) pour notre premier bivouac en forêt, premier test également grandeur nature de tout le matos consciencieusement sélectionné depuis plusieurs mois ! Le réchaud à essence : une pure merveille, ca dépote la popotte ! Les spaghettis sont cuits en moins de 10 min, coté discrétion par contre ce n'est pas çà ( voir vidéo : lien ci-après).
Dès le lendemain, nous avons pu également tester l'étanchéité de notre toit pour les deux ans à venir, nous voilà rassuré après une nuit de pluie sans discontinuer.Nous avons également, involontairement, réinventé le concept du waterbed, en effet nous mettons une bâche sous la tente pour éviter les déchirures et éventuelle infiltration d'eau, cette même bâche sert également à protéger le vélo pendant la nuit : évitez donc l'aménagement de la photo ci-dessous, au risque de vous retrouver au matin avec deux centimètres d'eau comprimés entre la bâche et la tapis de sol ! Surprenant au réveil!
Passé cette humide épisode pour de sortir de Paris, nous découvrons la campagne normande par les petite routes, prenant notre temps nous évitons les nationales et autres grosses départementales pour parcourir les plaines normandes et ses villages pittoresques ou une compétition architecturale inter-églises a du se tramer il y a deçà quelques siècles ! Toutes rivalisent d'originalité mais avant tout d'authenticité.
En se rapprochant de la cote, les plaines de blés, petit pois, soja, laissent place à plus de relief abritant de splendides Golf et autres haras. C'est d'ailleurs dans l'un d'eux que nous avons hier retrouvé par la première fois le confort d'une douche et d'un matelas ! Demandant à planter la tente près du Haras, l'éleveur nous a gentiment proposé de partager le logement des stagiaires, quel cadre !
Partis ce matin du sud de Cormeilles, nous avons rejoint Deauville en fin de matinée, nous passerons les prochains jours dans la région pour découvrir notamment la cote jusqu'à Caen (enfin je vous les dis pour quelques jours ... Devos l'avait déjà faîtes celle-ci ... hum!). Notre chère Adeline a la bonne idée de venir nous rejoindre pour partager ces instants avec nous.
Dès la semaine prochaine, notre route nous rapprochera de la loire et de la région de Tour, d'ici là portez vous bien !
Félix, le 17 juin 2009
Très prochainement, découvrez notre parcours exact dans la rubrique : "nous suivre à la trace ..."
Quelques videos (non montées ...) :
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Premier test du réchaud grandeur nature :
Trouver de l'eau en France :
- Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt :
Pour en voir plus, cliquez sur la photo ci-dessous
