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Panam Express, 100% bonnes Andes ! - Mendoza (ARG) - Talca (CHILI)

6/12/2009
10 commentaires

 
2700 mètres d'altitude, le petit village de Puente del Inca nous offre pour un soir le luxe de quatre murs,un refuge à la porte de l'Aconcagua. Eau froide mais électricité; rien de plus ne nous est nécessaire pour qu'à peine 13 heure passée nous décidions de finir notre journée de travail. C'est sans doute l'une des plus belle route que nous ayons eu l'occasion de fouler qui nous a amenée jusqu'ici. Parti de Mendoza; en remontant le rio éponyme nous découvrons de lacets en faux plats un décor de toute beauté, de majestueuses montagnes offrant une large palette de couleurs, vert ocre et autres gris bleutés viennent contraster avec les cimes enneigées. Le plus haut sommet des Amériques de ses 6900 mètres dominent les Andes. Cette ascension jusqu'au col qui marquera notre passage au Chili reste modérée en comparaison aux dénivelés que nous proposait le Pérou. C'est sans compter le vent de face mes amis, d'une puissance comparable aux rafales du Salar, éole nous clou littéralement sur place, s'engouffrant dans la vallée, nous chancelons sur Tancar, avançons péniblement à 7 km/h. Une généreuse attention de la déesse du vent qui nous poussent, non, nous incite à faire durer le plaisir dans cette superbe quebrada. Quatre jours pour avaler deux cents kilomètres, petites journées de vélo et longues après midi à s'émerveiller devant ces paysages.
 

De 17. 20 novembre -

Uspallata en milieu d'après midi et au coeur de ce décor grandiose, nous roulons en direction d'un camping où nous devons retrouver quatre sympathiques français rencontrés la veille. Deux individus portant à bout de bras un énorme sac au dos, la sueur coulant sur les joues nous aborde dans la langue Molière, haletant il nous demande où se trouve Mendoza et plus important si nous avons une voiture, euh vous nous avez regardé là ?!!! « nous sommes à vélo et chargé comme des bourriques, donc non pas de voiture au fond des sacoches ! » . Les micros au t-shirt et un cameraman à 50 mètres de là, nous renseigneront rapidement, nous venons de croiser l'édition 2010 de Pekin Express qui se déroulera donc en Amérique du Sud. Préparez les magnétos, à partir d'avril vous verrez sans doute un beau tandem mixte noir et orange et peut être nos bouilles – l'épisode se déroule donc à Uspallata à 120 kilomètres de Mendoza.

Cette rencontre inattendue alimentera facilement nos discussions de la soirée, nos acolytes français ayant de leur coté assisté à une scène de ménage d'un couple face aux caméras, un grand moment paraît-il, sans surprise les dés sont biens pipés... et les sacs à dos remplis de papiers de bulles !

Puente del Inca, abrite comme son nom l'indique un site étonnant, il y a plusieurs siècles les Incas ont canalisé les eaux volcaniques chargées en minéraux pour former un arche de sel surplombant le rio Mendoza d'une vingtaine de mètres. En ce 23 novembre; les bus de touristes s'arrêtant à cet incontournable check-point auront une autre attraction, Tancar fait fureur et rougit à peine sous les flashs. Nos voisins allemands s'enorgueillissent du savoir faire de leur PME, les groupes d'Italiens font une comparaison argumentée entre Campagollo et Shimano... et comme toujours nous repartons les mollets dopés par leurs encouragements et autres « suerte » en toutes langues.

De 17. 20 novembre -

 

De 17. 20 novembre -

Francès, à la bedaine italianno-argentine, nous guidera au volant de sa Golf pour nous sortir de Mendoza. A peine engagés sur la N7 que nous ne quitterons plus jusqu'au Chili nous retrouvons notre homme en sens inverse, à vélo et en tenue adéquat! Sans comprendre cette téléportation express, nous voilà repartis pour une petite discussion en bord de route. Nous apprendrons ainsi que dans 48 heures une vague de cyclistes Mendocinas et Puertenos nous dépassera pour elle aussi rejoindre l'océan pacifique chilien.
Lundi, 8h30 nous ne sommes sur la route que depuis une demi heure (ce qui est tôt pour nous, mais nous cherchons à profiter du calme relatif du vent avant 9h), comme prévu une groupe de bicyclettes rutilantes nous double tout sourire, nous partagerons quelques kilomètres plus loin maté et autres barres énergétiques. De 21 à 75 ans, les cyclistes sont légers comme des plumes sur l'asphalte, en dépit du vent de face quelques coups de pédale et déjà nous les voyons disparaître à l'horizon (terme cela dit peut approprié dans ce relief !)

 

De 17. 20 novembre -

Faire le choix d'une telle entreprise peut notamment être motivé par la volonté de casser une certaine routine. Rompre ce cycle « café, métro, ouverture de la boite outlook pour lancer une journée de travail, etc... ». Le voyage remplit partiellement son rôle nous offrant le luxe de découvrir autant d'environnements différents qu'il n'y a de petits matins, autant de petits plats qu'il n'y a de culture gastronomique... Néanmoins, nous recréons une certaine routine qui nous est nécessaire, elle constitue le squelette de notre journée, c'est un repère pour nous dans ce contexte qui ne nous propose que nouveautés.

Ainsi, je vais m'attacher à vous décrire quelques fragments de cette routine. Bien entendu celle-ci a ses variantes selon que l'on soit au camping, en hospedaje, chez l'habitant... Je me concentrerai donc sur ce qui constitue sans doute une majorité; le camping.

Entre 7 heure et 7 heure30, ma montre réveil décathlon sonne de son meilleur bip, Stéphanie chaudement installée au fond de son duvet, tourne vaguement la tête en grognant, en quelques secondes je redécouvre la position assis, et sans perdre de temps m'attelle au rangement de mon duvet dans sa housse (au petit matin, cet exercice relativement physique a le don de vous montrer si vous êtes en forme ou non). Ces quelques minutes suffisent à Stéphanie pour sortir de son duvet et s'habiller pour sa prochaine journée de vélo. La vie en mouvement dans la tente étant compliquée, ma chère et tendre sort et commence à ranger les sacoches à l'extérieur. Je me concentre pour ma part au second duvet puis au pliage des matelas auto-gonflant. A ce stade, la tente se vide progressivement grâce au travail de Stéphanie. C'est ensuite à mon tour de quitter le dôme de nylon pour boucler les dernières sacoches, démonter les piquets et plier la toile de tente. Nous conservons en général la bâche au sol et nous lançons alors dans le petit déjeuner. Au menu, pain beurre confiture, si note halte de la veille nous a permis de conserver facilement ces ingrédients. Dans le cas contraire nous nous contenterons de céréales ou de cake en tous genres. Les campings nous offrent en général le confort d'une prise électrique, nous utilisons donc ce merveilleux outil qui est le calentador, une petite résistance à 1 € branchée sur du 220 volts qui vous fait bouillir l'eau en 3 minutes (il s'agit ni plus ni moins de la version light de nos bouilloires électriques; attention tout de même à respecter quelques règles élémentaires afin de ne pas faire sauter tous les plombs du camping!). Café et chocolat chaud grâce au lait en poudre viennent agrémenter notre petit déjeuner. Une heure à 1 heure 30 se sont en général écoulées entre le bip de la montre et l'installation des dernières sacoches sur Tancar. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais c'est le fruit d'un long travail d'observation qui nous a permis de déceler les talents de chacun pour le pliage, le rangement...en somme la création d'un processus routinier optimisé digne du travail d'une équipe des plus brillants consultants.

De 17. 20 novembre -

Nous nous mettons donc en route, en général il n'y a guère plus de 15 mots qui ont été échangés avant cette heure. Il nous faudra encore une petite séance de dérouillage sur Tancar pour totalement retrouver l'usage de nos mollets et de notre langue. Vers 10 heures, la journée est donc bien lancée, nous sommes en possession de tous nos moyens et roulons à notre meilleur rythme. Voyant le temps et les lignes qui défilent, je me garde pour un prochain article sur le thème « comment s'occuper à vélo? » et me concentrerai donc aujourd'hui sur le déroulement de la journée dans son ensemble.

Selon notre état de forme, la consistance de notre petit déjeuner, la géographie du lieu et le sens du vent, nous nous arrêtons entre 12 et 15 heures. La veille ou dans la matinée nous aurons pris soin d'acheter un minimum d'une baguette par personne ainsi que 10 tranches de jambon, salami ou autre mortadelle à l'aspect plus ou moins appétissant; la même quantité de fromage à pâte dure et sans goût viendra nous apporter un peu de matière grasse. De manière quasi systématiques, il s'agit là de notre déjeuner. Il n'y a que peu de variante, parfois nous agrémentons le tout un peu « secos » d'un avocat ou d'une tomate. Nous restons sur ce menu qui est à ce jour le seul qui tienne au corps un bon moment jusque dans l'après midi, la salade quoique copieuse s'est révélée un peu faiblarde après 17 heures.

Dans le cas où nous ne subissons pas de grosse chaleur nous utilisons le thermos, ainsi l'eau chaude du matin nous offrira le luxe d'un café soluble (je vous assure que l'on s'habitue à tout en voyage, même le nescafé devient bon, c'est pour vous dire! Pis nous nous mettons à la margarine – vu le prix du beurre, les trayeuses doivent être en or massif au Chili...).

S'en suit une après-midi de vélo là aussi plus ou moins longue selon l'état de forme, la consistance du déjeuner, la géo...enfin vous connaissez la chanson!

La recherche d'un lieu de bivouac est toujours une aventure à part entière. Quand, nous savons d'avance que nous serons « en sauvage », les choses sont claires, un lieu à l'ombre mais surtout à l'abri des regards indiscrets fait en général l'affaire. A proximité des villes, nous cherchons au maximum un lieu sécurisé, camping ou parcelle d'herbe chez un particulier.

Arrivés à Los Andes en début d'après-midi, c'est en confiance que nous nous dirigeons vers l'office du tourisme en quête d'un éventuel camping... L'extrême bonne volonté de notre interlocutrice n'a d'égal que son débit de parole; en vain, point de camping. En dépit de nombreux appels, les hôtels de la ville refuseront notre proposition financière pour planter la tente (hé oui il semble indispensable d'arroser la pelouse pendant la nuit...). Barbara ne lâche rien et finira par nous proposer de venir dormir chez elle à 15 kilomètres de là. Ni une ni deux, nous enfourchons Tancar et fonçons vers son petit chalet planté au coeur d'un village viticole. Cette première journée au Chili ne sera que le prémisse de l'hospitalité qui nous attend. Dès le lendemain, notre activité favorite de recherche du lieu de bivouac prendra d'autres proportions. Arrivés vers 15 heures, nous nous enquerrions de la présence d'un camping; rien d'officiel mais nous pouvons planter la tente dans le parc municipal. Une petite visite des lieux ne nous rassurera pas sur les conditions de sécurité. Nous nous mettons donc en route pour un centre d'accueil pour malades qui pourrait potentiellement nous proposer un morceau de terrain. Niet, malgré le dévouement du personnel nous voilà lancés dans un jeu de piste qui durera plus de trois heures. Nous serons promenés avec beaucoup d'enthousiasme et de bureaucratie de l'office du tourisme, aux services municipaux en passant par le centre culturel. Les coups de fils s'enchaînent, tous ont à coeur de nous voir dormir en sécurité et dans de bonnes conditions. « Oui, il y aurait bien un camping, mais à 7 kilomètres (de montée bien sur!) et il est fermé ; qu'importe nous l'ouvrirons pour vous » . C'est donc à 19 heures que nous planterons notre tente sur un carré d'herbe rudimentaire. Le chant du coq à l'aube nous aurait presque fait regretter cette épopée épuisante!

Nous n'attendions pas grand chose de Santiago, et nous n'en aurons pas beaucoup plus. Si Lima nous a offert un agréable et paisible aperçu de ses quartiers affairés, La Paz nous aura enchanté par son fourmillement et sa vie des plus intense, Santiago s'offrira à nous comme une de ces grandes villes occidentales sans le charme de nos villes européennes chargées d'histoire, ses hommes d'affaires et son lot de laissés pour compte. Une architecture sans grand intérêt s'installe dans un urbanisme rectiligne à l'américaine; la vue sur les Andes enneigées vient malgré tout donner un coté station de ski à la capitale chilienne. Nous fiant aux conseils de Gilles, notre hôte à Valparaiso, c'est en bus que nous ferons les 120 kilomètres pour rejoindre Santiago. Cette escapade m'apparaît néanmoins indispensable, près de la moitié des Chilenos se concentrent autour de la capitale, nous nous devions donc cet aperçu pour parfaire notre vision du pays et de sa population.

Le second port du Chili,Valparaiso, nous séduira , la ville est organisée en amphithéâtre autour de la baie, les maisons colorées sont parées de corniches reflétant la splendeur d'hantant et embourgeoisant les rues escarpées plongeant sur le port. L'air marin a imposé à une majorité l'utilisation de tôle ondulée comme murs des bâtisses. Les bars de matelot décrépis (les bars pas le matelot!) à l'atmosphère lugubre s'entassent sur l'artère principale longeant la baie. Les marchés aux poissons et crustacés se disputent la place sur les docks avec les centaines de containers fraîchement débarqués. Ce port dégage une odeur, un charme sans égal qui nous fera prolonger notre halte de 48 heures.

De 17. 20 novembre -

L'auberge « la bicyclette », tenu par un chilien d'adoption à l'accent toulousain improbable nous autorisera ainsi qu'à Tancar un décrassage en profondeur. Une petite virée à la voisine Vina del Mar nous sera néanmoins nécessaire pour offrir à notre fidèle destrier un nouveau moyeu avant; quelques 7000 kilomètres auront eu raison des roulements à bille qui claquaient depuis quelques temps par intermittence.

Comme nous avons déjà pu l'évoquer, le Pérou et la Bolivie furent plutôt avares en rencontre, l'Argentine nous a ouvert la porte de cet ingrédient que nous attendions impatiemment, le Chili continue dans cette lancée et nous autorise une vision toujours plus fine du pays.

La quasi absence de camping et notre mésaventure mendocinas nous impose ainsi de trouver nos quelques mètres carré d'herbe chez des particuliers. Grâce à cela nous découvrirons le fonctionnement d'une concession d'autoroute. En quittant Valparaiso, c'est à quelques mètres d'une barrière de péage que nous planterons la tente. L'équipe d'ingénieurs sera au petit soin, sanitaire et petit déjeuner seront à notre disposition. Cela sera aussi et surtout l'occasion de découvrir un peu plus les thèmes qui préoccupent les Chilenos actuellement. Les élections en premier lieu; dans une semaine les écoles ouvriront leurs portes pour accueillir les chiliens et choisir le successeur de Michèle Bachelet. Trois partis sont pleinement dans la course, gauche droite et parti démocrate chrétien.

De 17. 20 novembre -

La question de l'assiette de l'impôt est également un sujet récurrent. 80% des revenus de l'état proviennent de la TVA, le taux d'imposition des entreprises est ridiculement bas, certaines institutions échappent totalement à l'impôt, les ports sont en tête de cette liste. La balance commerciale largement excédentaire en est sans doute une des résultantes. Néanmoins les bénéfices colossaux engendrés par ces entreprises laissent à penser que nous sommes encore au Chili face à une imposition particulièrement injuste qui n'offre pas, par ailleurs, à l'état les moyens nécessaires pour initier les chantiers en profondeur.

Si en apparence, le Chili offre un visage à l'occidentale, les difficultés sont bien présentes. Quelques éléments en vrac: une baguette de pain coûte 70 centimes, une plaquette de beurre 1 €, une nuit d'hôtel (entrée de gamme) 20 €, le smic local est à 140 000 pesos soit environs 200 €. Je vous laisse en déduire le pouvoir d'achat. Enfin, nous devons souligner que le pays reste très fortement influencé par les variations du dollar et de l'euro (en raison de l'importance de ses exportations – matière première: fruit, légume, bois et vin notamment - et importations, produits manufacturés, acquisitions de technologie...). 

La route des fruits partant du premier port du pays, San Antonio, nous amènera jusqu'à la panaméricaine, au pied de l'épine dorsale de l'Amérique du sud. Sur un parcours vallonné, jalonné d'arbres fruitiers en tous genres (pêchers, cerisiers, avocatiers, agrumiers..) et autres pieds de vigne, nous aurons une nouvelle fois l'occasion de s'assurer de l'excellent accueil chilien: plantage de tente dans des jardins privés avec petit déjeuner inclus, dîner spécialement préparé à notre intention par une famille très modeste, c'est un beau visage du Chili qui s'offre à nous.

De 17. 20 novembre -

 

De 17. 20 novembre -

La Panaméricaine constitue la colonne vertébrale du pays, les Andes venant plonger dans l'océan pacifique le relief est omniprésent n'autorisant pas de voie parallèle, seules quelques routes viennent relier Panam à l'océan. Nous suivons donc cet axe en théorie interdit au vélo, une 2x4 voies à péages, sur laquelle nous roulons en sécurité en raison des grandes bandes d'arrêt d'urgence et des beaux gilets et casquettes jaunes fluo offerts par nos hôtes d'un soir!

De 17. 20 novembre -

La Panam nous conduira jusqu'à Temuco, au porte de la Patagonie et de la région des lacs, nous obliquerons alors vers l'est pour rejoindre la ville touristique de Pucon où nous espérons passer les fêtes de fin d'année en compagnie de Chiliens et autres baroudeurs.

Nous pensons bien à vous tous et vous encourageons une nouvelle fois à vous exprimez via la section « commentaires » , 

A bientôt,

De 17. 20 novembre -

 

Félix, de Talca

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Commentaires :

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  • Mussat William et Ax dit :
    19/12/2009 à 12h 12min

    Salut, Nous suivons votre périple avec intérêt et admirons les photos des sites exceptionnels que vous avez la chance de parcourir. C'est vraiment génial de pouvoir vivre une expérience pareille à 2 ; profitez bien et portez-vous bien. On vous embrasse bien fort. et Joyeux Noël! Axelle et william

  • Corinne & Philip dit :
    13/12/2009 à 12h 12min

    Bonjour à vous 2, Nous sommes au nord de l'île de Chiloé, que nous venons de parcourir. Nous y sommes arrivés en bateau après avoir parcouru une partie de la Carretera Austral. Ces 3 parcours, Carretera de Chaiten à Coihaique, croisière à travers les îles et lagunes depuis Puerto Chacabuco jusqu'à Quellon, et l'île de Chiloé nous ont véritablement enchantés. A présent, nous remontons vers le nord. Peut-être nous croiserons-nous à nouveau, au hasard de nos routes. Bonne route et bon vent. On vous embrasse, Corinne & Philippe

  • Moum dit :
    10/12/2009 à 12h 12min

    Très beau commentaire plein d'enthousiasme et d'inspiration.Merci de nous faire partager une journée type et bravo pour votre organisation! Bonne route et bon vent au Chili! Gosses bises à vous deux.

  • grands-parents delyo dit :
    08/12/2009 à 12h 12min

    de + en + passionnés et admiratifs.Continuez sur cette lancée .lyon pense à vous et vous envie.Bisous.

  • Papa Bx dit :
    07/12/2009 à 12h 12min

    C'est avec joie que tous vos lecteurs vous retrouvent. N'oubliez pas que l'auteur d'un feuilleton à une obligation morale vis à vis de ces lecteurs. Pour notre part c’est bien légitime nous sommes toujours en manque et chaque matin notre premier réflexe est de plonger sur votre site pour connaitre les dernières nouvelles. Alors quelle joie de lire vos instants d’émotions, vos rencontres, de partager vos déboires. Grosses bises à tous les deux

  • Adé dit :
    07/12/2009 à 12h 12min

    Bonjour, J'arrive pas à laisser des commentaires!!!! Si ca marche: Continuer d'écrire c'est vraiment sympa de vous lire. Qui est-ce qui fait de l'aquarelle? Ade

  • Ninie. dit :
    07/12/2009 à 12h 12min

    géniales les photos et ça fait du bien de vous voir un peu plus même si on connait vos tronches, héhé .... On est curieux des paysages,les gens, les marchés, du vivant et vos sourires, Merciiiiiiiiiiiiii ;o)

  • Ninie. dit :
    07/12/2009 à 12h 12min

    géniales les photos et ça fait du bien de vous voir un peu plus même si on connait vos tronches, héhé .... On est curieux des paysages,les gens, les marchés, du vivant et vos sourires, Merciiiiiiiiiiiiii ;o)

  • Famille Obadia dit :
    07/12/2009 à 12h 12min

    Hello, Merci encore de nous laisser vous accompagner dans ce voyage. les photos sont extra et associées aux commentaires, on s'y croirait. Bon courage à tous les deux ! A bientôt, Fabien

  • Ninie. dit :
    06/12/2009 à 12h 12min

    encore une fois un régal de vous lire !!! cette petite tranche de vie quotidienne partagée fait du bien, alors comme ça c'est Félix qui fait le lit tous les matins ;o))) bien joué Steph ;o) J'ai hâte de lire l'épisode ' comment s'occuper sur un vélo ' .... je me garde les photos pour demain au boulot, ça me changera les idées ;o) Continuez à nous régaler, de paysages, de descriptions de ce que vous traversez, de ceux que vous rencontrez et de votre vie à deux, au delà du voyage, ça fait du bien de vous retrouver un peu ;o) mille muxu




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